SOIRÉES DE POÉSIE
EXTRAIT SONORE : soirée de poésie à la Galerie Restigouche de Campbellton (17 octobre 2016)
VOYAGE INTÉRIEUR, Cabaret de poésie et de musique, Galerie Restigouche, Cambellton (3 juillet 2016)
SOIRÉE DE POÉSIE ET DE LITTÉRATURE, Galerie Restigouche, Campbellton (12 février 2016)
PUBLICATIONS
POUR L’INSTANT, recueil intercollégial de poésie 2014 – 2015 (troisième mention)
Commentaires du jury sur le site de la Fondation lavalloise des lettres
LES PAPILLONS SONT MORTS (poème)
Anémone
prise pour une fille
un soir d’orage
croisée sous le déluge
coin Rachel et d’Iberville
camisole noire jean court peau claire sans bijoux ni tatouage
égratignures boisson prison livre ouvert
les papillons volent bas l’automne
le soir dure longtemps
la nuit persiste dans la ruelle
albums-souvenirs de temps perdu
au bout des cahiers de l’enfance
QUELQUES CIELS PLUS LOIN, recueil de nouvelles et de poésie du programme Arts, lettres et médias (2014)
Un thème commun. Une musique. Des images pour créer. Un espace partagé à la fenêtre. Des mots croqués sur le vif…
Dans le cadre du cours de création littéraire, quelques jeunes poètes, sous la direction de Marie-Josée Charest, sont réunis autour d’une table pour créer, avec, pour seules armes, une plume, du papier, des mots, des sonorités, du rythme… L’écriture dévoile tant de façons uniques de s’exprimer!
Quelques ciels plus loin, à quelques mots près, nos regards se croisaient.
POUR L’INSTANT, recueil intercollégial de poésie 2013 – 2014
FLAMME NUE (poème)
Dans l’ombre des abîmes
le mystère se fait silence
les secousses du corps
happent la fragilité
de l’instant
frémir devant l’autel
mourir
dans le verglas de l’aurore
les jeux de l’enfance sont loin
insomnie éteinte
tes yeux
au milieu du rien
remous insoumis
mourir
avant le retour des choses
LES MUSES S’AMUSENT EN L’AN 2000, recueil collectif prose et poésie pancanadien (2001)
La mémoire des détails détachés de tout événement : rien que le sentiment d’exister, d’avoir été là tout ce temps, avec ce qui s’est imprimé en nous sans qu’on ne sache pourquoi. Un cumul de souvenirs dans le désordre pour les laisser choir sur le plancher de la conscience, fatigués d’un millénaire cent fois achevé. Un mot qui parle de lui-même sans devoir l’expliquer : coupure. Et son poème, tel un cri, 2000 Coupure.